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BULLETIN D’INFORMATIONS N° 66

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Chers amis et sympathisants,

Nous voilà de retour du Sri Lanka. sain et sauf et sans Covid. Nous avons le sentiment que notre aide pour les «ROSENKINDER » a été bien utile pendant cette pandémie qui a sévi au Sri Lanka comme partout ailleurs dans le monde.
Cette période difficile , notamment par le tarissement , voire l’absence totale des revenus issus du tourisme a fortement impacté , et fait reculer , la santé économique du pays. Il ne dispose plus des moyens nécessaires en devises pour réactiver les projets d’infrastructures nécessaires et indispensables à son développement. Les remboursements des crédits , notamment en provenance de la Chine ne peuvent plus être honorés par manque de liquidités. Ceux-ci représentaient les 2/3 des recettes publiques d’avant la crise sanitaire !! De ce fait les étals sont vides , les prix grimpent d’une façon vertigineuse. Le prix du gaz et de l’électricité ont considérablement augmenté et la population n’est plus en mesure de payer ces factures.
D’où des coupures de courant quotidiennes de plus en plus longues chaque jour. Et par dessus tout cela l’approvisionnement d’essence et de gaz-oil est fortement limité. Il y a de longues files d’attente aux stations de distribution.
La grogne s’installe dans la population et il y a des échauffourées quotidiennes ! Nous espérons que la situation s’améliorera rapidement pour que les touristes puissent revenir dans ce magnifique pays afin de l’aider à se sortir de cette malheureuse impasse.
Au vu des conditions sanitaires incertaines , nous n’étions que deux personnes , Gudrun ,mon épouse , et moi-même , pour renouer avec nos actions et voir de quelle manière nous pourrons les poursuivre et les amplifier , ou les adapter en fonction des nouveaux besoins.
Venons en à nos projets.


1. Soutien des enfants en relation avec le Lions Club Aluthgama / Bentota

Nous soutenons actuellement 74 enfants et adolescents dans la période de financement de six mois qui vient de débuter. Nous avons rencontré et accueilli 6 nouveaux « ROSENKINDER” pour l’année en cours. Les écoles et la plupart des universités sont de nouveau ouvertes . Cela devrait se poursuivre malgré le Covid qui a fortement diminué. Treize « ROSENKINDER » seront, pour les 2 prochaines années, en période de prépration au baccalauréat .


Nous avons eu le plaisir de rencontrer personnellement 35 de nos enfants pendant notre séjour. Le rencontre prévue avec les 40 enfants que nous soutenons , dans la région située autour du monastère Bouddhiste de Kotapola, a été annulé pour cause de cluster.

Par contre, nous avons pu rencontrer , le 16 février, les enfants issus de la région située autour du Briefgarden.
Outre 5 enfants supplémentaires, scolarisés en école primaire qui bénéficieront de notre aide , il y a aussi une jeune fille de 22 ans , Vasana, qui se destine a être enseignante. Elle en a les moyens intellectuels.

2. Children Home à Balapitiya

A notre arrivée le « Children Home » ,touché par le covid, était en situation de confinement ! Les cours ont été dispensés en ligne par les 7 enseignants que nous finançons et nous n’avons pas pu accéder au centre.

Nous avons organisé une rencontre avec les enseignants et le comité pour leur faire part d’ un certain nombre d ‘améliorations pédagogiques à mettre en oeuvre et , de réfléchir au devenir professionnel et de l’orientation des
filles de 18 ans qui s’apprêtent à quitter le centre. Nous avions préalablement pris contact avec deux anciennes jeunes filles du Children Home pour avoir leurs sentiments et , également de dix d’entre elles qui sont encore hébergées au centre. Il s’avère que les orientations prises ne correspondent pas aux attentes des jeunes filles et il y a lieu de remettre à plat le fonctionnement actuel, tant au point de vue des enseignants que celui des dames qui gèrent le quotidien des jeunes filles. Le comité en est conscient et les dames de service également.
Pour obtenir une évolution favorable des points soulevés , nous leur avons proposé de faire des réunions trimestrielles par « zoom » pour en discuter et de décider des évolutions à mettre en oeuvre.

Au final , après le confinement , nous avons pu rencontrer tout le monde au centre et assister à des cours de sciences et aux aides aux devoirs . Cela nous a permis de nous faire une idée des améliorations à apporter par rapport aux attentes des uns et des autres, pour le bien des enfants .

3. Mahaweewa – Centre pour enfants aveugles, sourds et muets

Ce projet nous tient à coeur depuis plusieurs années. Il se poursuit normalement. Nous avons eu la joie d’accompagner une adhérente de notre association, Mélanie Beirut, ergothérapeute , qui souhaite apporter ses compétences au service des enfants de ce centre. Elle y a déjà séjourné plusieurs fois et les enfants l’ont adoptée.
L’hôpital se trouvant à proximité du centre souhaite que Mélanie , dans le cadre d’un contrat de 6 mois , met également son expérience au service des malades de cet établissement.
Lors de notre visite au centre , il nous a été possible de rencontrer les enfants et leurs professeurs , à l’issue d’un spectacle de musique et de danse . Avec Mélanie , nous avons pu élaborer un projet pour 2022. Il a été convenu avec le comité de gestion , de poursuivre les cours de musique et de danse, de recruter une enseignante qui maitrise la danse cinghalaise, de créer un cours d’anglais et un cours d’informatique financés par nos soins.
Il nous a été possible de visiter la’ ferme aux champignons ‘ dont nous avions suscité la création par le passé.
La production étant plus importante que les besoins du centre , il leur a été possible de vendre ces surplus.

Nous leur avons aussi suggéré de créer une plantation de bananes et d’autres fruits exotiques , pour leurs propres besoins et , aussi pour en vendre. Ces plantations, ainsi que les travaux d’irrigation , seront réalisés par les plus âgés des personnes résidents dans le centre. En conclusion nous sommes satisfaits de ce projet qui prend forme et se développe au bénéfice des enfants handicapés proche du centre.

4. Rosenkinder Hostel à Panadura

Une nouvelle équipe dirigeante a été mise en place par le All Ceylon Buddhist Congress (ACBC). Elle a pris la mesure des choses et nous a transmis les coordonnées détaillées des élèves qui viennent de démarrés les formations. Compte tenu du fait que la pandémie recule , les formations seront étalées sur 6 mois au lieu de 12 en période Covid. Toutes les formations initiales se poursuivent et une formation supplémentaire est mise en place. Les soins à dispenser aux nouveaux nés.

Dans le pays , les jeunes mamans , très rapidement, après avoir accouchées reprennent leur travail pour des raisons économiques et elles font alors appel à des jeunes filles formées pour s’occuper d’enfants en bas âge.
Depuis l’origine de ce projet il nous a été possible de former plus de 150 jeunes filles et de leur trouver un emploi à la sortie des études.

5. Care for the unborn Child

Ce projet , après cette période difficile , est remis en route. Pour l’instant sont concernés 5 mamans avec leurs nouveaux nés. nous en finançons 3. Bientôt les rencontres pourront se tenir dans le centre de santé à Kalutara qui en assurera le suivi médical.
Pour mémoire , nous fournissons et finançons des vivres, des produits de première nécessité, des équipements pour enfants en bas âge et le suivi médical.

6. Sonstige

Le All Ceylon Buddhist Congress a élu un nouveau président , bénévole, en la personne de Mr Chandra Nimal Wakistha.

l est personnellement intéressé à la création du nouveau centre de formation professionnelle à Payagala, à l’image de celui de Panadura qui a une forte résonance dans le pays. Vous en avez déjà été informé précédemment.
Initialement il devait avoir comme objet de formation les métiers liés à l’hôtellerie et au tourisme. Au final il est prévu de s’y former dans l’écologie ! Le terrain adjacent au bâtiment s’y prête particulièrement bien. Il s’étend sur plus de 5 hectares. Ce nouveau président veut s’engager à lutter contre la corruption, le détournement des fonds et pour le respect des droits de l’Homme. Belle et généreuse idée qui n’est pas sans danger pour sa personne.
D’ailleurs ,il est escorté , dans tous ses déplacements, par des policiers qui ont pour mission de le protéger.

Il s’est engagé à nous transmettre rapidement un calendrier et un budget pour cette réalisation .
Dans nos prochains bulletins d’informations vous en saurez sans doute un peu plus.

Dieter Kaske